Le musée de la contrefaçon célèbre le printemps en dédiant sa vitrine de l’Objet du Mois au produit phare de toutes les célébrations : la rose.PURPLE LODGE

La rose est aujourd’hui un incontournable dans le monde floral, il existe une multitude de variétés qui nécessitent un long processus en terme de recherche et de développement. Créer, innover et entreprendre dans ce secteur d’activité revient, pour les obtenteurs horticoles, à réaliser, durant près de 10 longues années, le croisement de plus de 10 000 fleurs différentes pour en obtenir un résultat d’excellence matérialisé par un Certificat d’Obtention Végétal (COV).

 

Meiggili (11_2674)_HD

Si la création d’une nouvelle variété de fleur est le fruit d’un long travail de recherche, la contrefaçon est dangereusement facile. En effet, il suffit de couper un rameau avec quelques bourgeons pour pouvoir reproduire le plant à l’identique et à l’infini. Sur des millions de plants cultivés dans le monde, cela représente un manque à gagner considérable. En effet, alors que le marché mondial est estimé à 5 milliards d’euros, ce sont plusieurs centaines de millions d’euros qui sont perdus à cause de la contrefaçon.ANAHE

La contrefaçon touche entre un quart et un tiers de la production mondiale de roses. Une rose sur trois importée en France est une contrefaçon. Pour certaines roses célèbres, comme Baccara®, Grand Gala® ou Léonidas®, la part de vente illégale monte jusqu’à 50 % ou 80 %.

 

logo_aoheEn France, l’Association des Obtenteurs Horticoles Européens (AOHE) qui regroupe des entreprises européennes spécialisées dans le développement de nouvelles variétés horticoles ornementales ou fruitières a pour vocation la promotion et la défense des droits de propriété industrielle dans cette industrie. Elle soutient la lutte anti-contrefaçon et sensibilise les différents acteurs sur le respect des droits des obtentions végétales.Meifafio _Pot (14_02580)_HD

%d blogueurs aiment cette page :