A l’occasion de la Journée Mondiale Anti-Contrefaçon organisée comme chaque année par l’Union des Fabricants, le Musée de la Contrefaçon vous ouvre ses portes gratuitement ce mercredi 7 juin de 14h00 à 16h00.
Profitez-en pour (re)découvrir les collections insolites et exercer votre œil à reconnaître les faux, parcourez notre collection de faux tableaux avec un coup de projecteur sur les faux de l’avant-garde russe, et plongez dans l’univers des montres en explorant l’exposition Authen’tic-tac.
Voilà vingt ans que l’Unifab organise annuellement la Journée Mondiale Anti-Contrefaçon. La contrefaçon touche de nombreux domaines et tend à devenir omniprésente (près de 10% des produits échangés dans le monde sont des contrefaçons) aussi des thèmes spécifiques sont-ils abordés chaque année. A l’occasion de la vingtième édition de l’événement, cette journée se déroulera sous le drapeau de la lutte contre les médicaments contrefaits. Pour en savoir plus www.unifab.com
[Extrait du communiqué de presse de l’Union des Fabricants]
A l’occasion de la 20ème édition française de la Journée Mondiale Anti-Contrefaçon, l’Union des Fabricants (UNIFAB) met en lumière les dangers liés à la contrefaçon de médicaments le mercredi 7 juin au Musée de la Contrefaçon à Paris.
En tête du classement des plus grosses saisies réalisées sur les 3 dernières années par la douane française, avec plus de 2,5 millions de produits interceptés, le secteur du médicament est particulièrement touché par l’industrie du faux. Grace à un système français de distribution très encadré, le risque se situe aujourd’hui essentiellement sur internet. L’objectif pour le contrefacteur, est de duper les e-patients, en les exposant à des risques importants pour leur santé et leur sécurité.
«Il faut en parler et sensibiliser au maximum sur ce fléau en pleine croissance, dont le secteur de la pharmacie est une cible aujourd’hui. La multiplication des offres d’achat de médicaments en ligne, doit susciter chez le consommateur une vigilance accrue quant à l’authenticité des produits pharmaceutiques qu’il achète. Heureusement les réseaux de distribution classiques sont épargnés par ces pratiques peu scrupuleuses grâce à la vigilance des pharmaciens.» indique Christian Peugeot, président de l’Unifab.
Les industriels du médicament sont très impliqués et travaillent étroitement, en France et à l’étranger, avec tous les acteurs : pouvoirs publics, douanes, police, pharmaciens, ONG, plateformes d’e-commerce…pour garantir l’accès des patients à des médicaments de qualité, renforcer la traçabilité des produits et en sécuriser la distribution.
Au-delà des risques pour la santé et la sécurité qui constituent la priorité absolue des entreprises du médicament, il faut noter que selon le rapport de l’Observatoire européen des atteintes aux droits de propriété intellectuelle de l’EUIPO, en France, plus d’1 milliard d’euros, soit 3% des ventes du secteur pharmaceutique, seraient perdus chaque année en raison de la contrefaçon, entraînant ainsi la perte de 37 700 emplois directs. Les enjeux sont donc multiples et les conséquences très diversifiées.
[extrait du communiqué de presse de l’Union des Fabricants
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