
Cette contrefaçon s’éloigne tant de l’imaginaire associé au modèle AirMax qu’elle se passe presque de commentaire !
C’est dans les années 2000 que sont lancées les fausses Nike à talons aiguille, profitant alors de l’essor d’Internet qui favorise le commerce illicite à l’échelle mondiale. Si elles semblent aujourd’hui bien passées de mode, elles étaient à l’époque vendues aux alentours de 200 euros, et présentées par les contrefacteurs comme des “éditions ultra limitées”… Cet argumentaire et ce prix élevé visait à anéantir la vigilance des consommateurs. En réalité, la totalité des escarpins siglés Nike ou Jordan sont des contrefaçons : la célèbre marque ne fabrique évidemment pas de talons aiguilles ! Elle a en revanche été l’une des premières à sortir une basket à talon compensé : la dunk.
Marque emblématique du sport et de la street fashion, Nike a largement contribué à démocratiser les sneakers en parvenant à séduire toutes les populations, effaçant les frontières de genre, de génération ou d’origine sociale. Ce succès en fait l’une des principales cibles de la contrefaçon encore aujourd’hui. Pour faire face à cette reproduction frauduleuse massive, Nike a créé sa propre équipe de lutte anti-contrefaçon.


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