Quelques objets de la collection

La botte Hunter
Produit mythique de la marque écossaise Hunter, la botte haute « Original » s’inspire des bottes portées par les pionniers d’antan. Lancée en 1955, cette botte se compose de 14 pièces encore fabriquées main en utilisant une technologie moderne associée à une fabrication artisanale. Victime de copies de plus en plus nombreuses, Hunter travaille en collaboration avec les douanes dans le but de réduire la contrefaçon.

Le polo Lacoste
Surnommé « le Crocodile » à la suite d’un pari, René Lacoste, joueur de tennis renommé, conçoit à la fin des années 1920 un polo en coton piqué à manches courtes qui permet de mieux supporter la chaleur sur les courts américains. Dès sa mise en vente en 1933, le polo Lacoste est victime de la contrefaçon. Aujourd’hui, une équipe entière est dédiée à la protection de la propriété industrielle de la marque dans le monde, agissant en vue du démantèlement de filières de contrefaçon à travers une coopération avec les pouvoirs publics.

M.A.C.
Référence mondiale de l'industrie du maquillage, M.A.C. s'est notamment fait une place grâce à son savoir-faire en matière de pinceaux. Le fléau de la contrefaçon touche également ces produits de beauté. Beaucoup présentent alors un risque majeur de santé publique en raison de la dangerosité de certains composants utilisés. En ce qui concerne les fausses trousses de pinceaux M.A.C, l’acétone est ainsi souvent utilisée alors que son usage est corrosif pour la peau.

Le styler GHD
Née en 2001 en Angleterre, la marque est lancée en 2006 en France. Utilisée et recommandée par les coiffeurs, elle est aujourd’hui distribuée dans plus de 70 000 salons de coiffures dans le monde. La qualité, la créativité et l’innovation des produits ghd a su convaincre des millions de femmes. Autant d’atouts ne pouvaient laisser les contrefacteurs indifférents : depuis son lancement, ce sont des milliers de produits (stylers® en tête) contrefaits qui envahissent le marché, et notamment internet.

Pseudo Vlamynck
Les faussaires usent de tous les artifices, à commencer par l’imitation appliquée d’une célèbre signature. Ils inventent une appartenance à une collection ancienne, mettent en scène le tableau dans des photographies truquées, ou impriment des catalogues dans lesquels se glissent le faux… Pour déjouer ces astuces, les experts ont désormais recours à l’imagerie scientifique : l’analyse chimique lèvera le doute en révélant la présence d’un pigment ou d’une colle moderne ; la radiographie montrera le rajout tardif d’une signature. Dans le cas de ce fumeur de pipe, l’examen a justement démontré de manière imparable que la signature mentionnant le nom de Vlaminck est beaucoup plus récente que le tableau. Elle ressort en effet nettement sous lumière UV, preuve qu’elle a été apposée bien après la touche finale.

double chat
Pour les contrefacteurs, le marché de l’art constitue un champ inépuisable d’occasions de faire du profit. Les sculptures en bronze, notamment, sont particulièrement touchées du fait de leur relative simplicité d’exécution et de la possibilité d’en produire un nombre illimité avec un moule unique. Le sculpteur Diego Giacometti a toujours travaillé dans l’ombre de son célèbre frère Alberto. A la mort de ce dernier, la carrière de Diego prend tellement d’essor qu’il reçoit des commandes de mobilier pour le Musée Picasso. Sa côte d’artiste n’a depuis cessé de grimper. Pourtant, le sculpteur considérait ses productions non pas comme des œuvres d’art mais comme du mobilier décoratif, à tel point qu’il ne les a jamais numérotées. En conséquence, les reproductions frauduleuses de son œuvre sont nombreuses.
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